Un négociant Marseillais, Paulin Lambert, dépose la marque Saint James.

Connaissement SAINT JAMES, cachet de cire avec logo historique SAINT JAMES & logo Société SAINT JAMES
Après la Révolution et jusqu’en 1820, les domaines religieux des colonies ont été déclarés biens nationaux et propriété de l’Etat. En 1820, sous la Restauration, ces actes de concession sont annulés par ordonnance royale. Ce « retour à la normale » permet à un homme avisé et entreprenant, Paulin Lambert, de s’intéresser à la production de rhum en Martinique.
Saint-Pierre est devenu le premier port rhumier du monde et la production commence à s’organiser de façon rationnelle. Les petites sucreries disparaissent pour laisser place à de plus grandes qui s’adjoignent une colonne à distiller « créole » (distillation continue). Paulin Lambert finit par acheter plusieurs « habitations » dont celle du Trou Vaillant.
Saint-Pierre est devenu le premier port rhumier du monde et la production commence à s’organiser de façon rationnelle. Les petites sucreries disparaissent pour laisser place à de plus grandes qui s’adjoignent une colonne à distiller « créole » (distillation continue). Paulin Lambert finit par acheter plusieurs « habitations » dont celle du Trou Vaillant.

cachet de cire avec logo historique SAINT JAMES & logo Société SAINT JAMES
A-t-il dejà conscience du potentiel du nom Saint James ? Un patronyme de consonance anglaise ouvre de larges horizons !
Toujours est-il qu’il dépose la marque le 21 août 1882 et prend personnellement en main la production, exigeant de contrôler tout l’ensemble de la filière : de la culture de la canne à sucre à la mise en bouteille…

Dépôt original de la marque Rhum des Plantations SAINT-JAMES
Une bouteille à nulle autre pareille
Très pragmatique, l’astucieux Paulin Lambert, dont les fûts de rhum Saint James ont envahi les quais du port de Marseille, privilégie
l’embouteillage en verre et choisit un format révolutionnaire pour l’époque : un flacon dont la base est carrée !
« Exiger la bouteille carrée ! » clament les publicités. Une manière efficace d’optimiser l’espace dans les cales des bateaux et de limiter la casse. L’identité de la marque Saint James est née. L’étiquette, aussi déposée à cette date, est précise. Il y est indiqué en clair « Rhum des Plantations Saint-James ».
Au milieu y figure un caïman dans un champ de cannes à sucre. Une légende explique en français et en anglais que les « Plantations Saint-James doivent leur vieille réputation dans les Antilles Au milieu y figure un caïman dans un champ de cannes à sucre. Une légende explique en français et en anglais que les « Plantations Saint-James doivent leur vieille réputation dans les Antilles à leurs rhums placés au premier rang pour leur finesse et leur arôme ».
Source : La Martiniquaise
l’embouteillage en verre et choisit un format révolutionnaire pour l’époque : un flacon dont la base est carrée !
« Exiger la bouteille carrée ! » clament les publicités. Une manière efficace d’optimiser l’espace dans les cales des bateaux et de limiter la casse. L’identité de la marque Saint James est née. L’étiquette, aussi déposée à cette date, est précise. Il y est indiqué en clair « Rhum des Plantations Saint-James ».
Au milieu y figure un caïman dans un champ de cannes à sucre. Une légende explique en français et en anglais que les « Plantations Saint-James doivent leur vieille réputation dans les Antilles Au milieu y figure un caïman dans un champ de cannes à sucre. Une légende explique en français et en anglais que les « Plantations Saint-James doivent leur vieille réputation dans les Antilles à leurs rhums placés au premier rang pour leur finesse et leur arôme ».
Source : La Martiniquaise