
« J’espère que mon salon de thé tournera bien avant janvier 2008 après on prendra nos dispositions », lâche Laurent, 30 ans, co-propriétaire, du salon de thé « Le Khéops » à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis). L’inquiétude ne cesse de grimper depuis l’entrée en vigueur le 1er février de la loi anti-tabac. Tous les bars-hôtels-restaurants, ainsi que les bar à chicha, sont en sursis jusqu’en janvier 2008.
Depuis le mois de janvier 2007, un syndicat a été créé: l’Union des Professionnels du Narguilé (l’UPN). Il regrouperait « 120 salons de thé situés dans toute la France ». Patrice Druyer, trésorier de l’UPN et propriétaire de deux bars à chicha, explique: « Notre but est de défendre les intérêts économiques des entrepreneurs. Nous avons envoyé des recommandés à Messieurs Sarkozy et Fillon, des maillings pour sensibiliser les gens et sorti un journal à 500 exemplaires. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est une dérogation de la part du gouvernement car l’essentiel de notre chiffre d’affaire est basé sur la consommation de narguilé ».
Pourtant, du côté du gouvernement, le ton est donné. « Non, il n’y aura pas de dérogation » précise Pierre Morange, rapporteur de la mission spéciale à l’Assemblée Nationale. « Il y a eu un an de sursis pour ce type d’établissement festif pour se mettre en conformité avec la loi ».
Depuis le mois de janvier 2007, un syndicat a été créé: l’Union des Professionnels du Narguilé (l’UPN). Il regrouperait « 120 salons de thé situés dans toute la France ». Patrice Druyer, trésorier de l’UPN et propriétaire de deux bars à chicha, explique: « Notre but est de défendre les intérêts économiques des entrepreneurs. Nous avons envoyé des recommandés à Messieurs Sarkozy et Fillon, des maillings pour sensibiliser les gens et sorti un journal à 500 exemplaires. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est une dérogation de la part du gouvernement car l’essentiel de notre chiffre d’affaire est basé sur la consommation de narguilé ».
Pourtant, du côté du gouvernement, le ton est donné. « Non, il n’y aura pas de dérogation » précise Pierre Morange, rapporteur de la mission spéciale à l’Assemblée Nationale. « Il y a eu un an de sursis pour ce type d’établissement festif pour se mettre en conformité avec la loi ».
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Le seul moyen qu’il reste à ces bars pour exister est d’installer des fumoirs dont le volume, les dispositions et les conditions d’utilisation, d’aération et de ventilation doivent assurer la protection des non-fumeurs (le salarié compris). « Un salarié exposé aux risques, c’est-à-dire à la fumée du tabac, pourra se retourner contre son employeur » ajoute le député.
Néanmoins, les membres de l’UPN attendent leur rendez-vous avec la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot, prévu au mois de septembre. «S’il n’y a pas de dérogation, on demandera une indemnisation de tous nos salons. L’Etat est responsable de ses lois, on va pas se faire écraser», conclut Patrice Druyer.
Source : liberation.fr
Néanmoins, les membres de l’UPN attendent leur rendez-vous avec la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot, prévu au mois de septembre. «S’il n’y a pas de dérogation, on demandera une indemnisation de tous nos salons. L’Etat est responsable de ses lois, on va pas se faire écraser», conclut Patrice Druyer.
Source : liberation.fr