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Face à un demande internationale croissante, le Cognac se trouve aujourd’hui au bord de la pénurie. Les prix augmenteraient de 3 à 11 % selon le syndicat général des vignerons (SGV), notamment grâce aux augmentations de prix des eaux-de-vie consenties par le grand négoce (+6% chez Hennessy, +8 à 9% chez Rémy-Martin, +3,5% chez Martell).
Le SGV avait demandé une augmentation de 5 % en moyenne, revendication donc dépassée par une hausse moyenne de +7-8% ; il maintient sa revendication de 1.000 euros l’hectolitre pour un compte double 0 (on atteint à ce jour 900 euros en Grande Champagne, 700 euros en bons bois).
Puisqu'il s'agit à présent de gérer la rareté, deux questions majeures seposent aujourd'hui pour les producteurs de Cognac: comment lisser les cycles de production et limiter la brutalité de oscillations entre les années pléthoriques et les périodes plus difficiles. Deux chantiers sont ouverts: celui de l'augmentation de la Quantité Normalement Vinifiée ( QNV ) (seuil quantitatif au dela duquel la production d'un producteur concerné ne peut servir à l'élaboration de Cognac mais doit être distillée sous la forme d'alcool de fruits.
Le syndicat des viticulteurs et bouilleurs de cru (SVBC) réclame quant à lui l’ouverture d’une réflexion sur la mise en place d’une QNV plancher (et prône toujours une affectation de surface et non pas parcellaire...). Le débat fait en effet rage autour des nouveaux contours du seuil de production au-delà duquel la distillerie s’impose. Par souci de visibilité, le Bureau National Interprofessionnel de Cognac (BNIC) souhaite en effet généraliser la pratique de la préaffectation parcellaire, qui impose aux producteurs de choisir avant la récolte les parcelles qui entreront dans la composition de Cognac.
Lasse des à-coups dans les volumes de production et alors que la production 2007 n’atteindra certainement pas la QNV fixée à 10,62 hl/AP/ha, la filière viticole charentaise (viticulteurs et négoce) réfléchit à un système de réserve qui permettrait de gérer de façon plus globale les variations de production. Le dispositif serait « à double détente » : une partie de la réserve serait stockée dans des fûts inox (pas de vieillissement, elle reste en « compte 0 »), et une autre serait mise en vieillissement. Le BNIC réfléchit à un cadre réglementaire pour encadrer et sécuriser cette pratique (une expérience antérieure avait échoué, le stock ayant finalement été vendu hors cadre).
[ Source: cognac-world.com ]
Le SGV avait demandé une augmentation de 5 % en moyenne, revendication donc dépassée par une hausse moyenne de +7-8% ; il maintient sa revendication de 1.000 euros l’hectolitre pour un compte double 0 (on atteint à ce jour 900 euros en Grande Champagne, 700 euros en bons bois).
Puisqu'il s'agit à présent de gérer la rareté, deux questions majeures seposent aujourd'hui pour les producteurs de Cognac: comment lisser les cycles de production et limiter la brutalité de oscillations entre les années pléthoriques et les périodes plus difficiles. Deux chantiers sont ouverts: celui de l'augmentation de la Quantité Normalement Vinifiée ( QNV ) (seuil quantitatif au dela duquel la production d'un producteur concerné ne peut servir à l'élaboration de Cognac mais doit être distillée sous la forme d'alcool de fruits.
Le syndicat des viticulteurs et bouilleurs de cru (SVBC) réclame quant à lui l’ouverture d’une réflexion sur la mise en place d’une QNV plancher (et prône toujours une affectation de surface et non pas parcellaire...). Le débat fait en effet rage autour des nouveaux contours du seuil de production au-delà duquel la distillerie s’impose. Par souci de visibilité, le Bureau National Interprofessionnel de Cognac (BNIC) souhaite en effet généraliser la pratique de la préaffectation parcellaire, qui impose aux producteurs de choisir avant la récolte les parcelles qui entreront dans la composition de Cognac.
Lasse des à-coups dans les volumes de production et alors que la production 2007 n’atteindra certainement pas la QNV fixée à 10,62 hl/AP/ha, la filière viticole charentaise (viticulteurs et négoce) réfléchit à un système de réserve qui permettrait de gérer de façon plus globale les variations de production. Le dispositif serait « à double détente » : une partie de la réserve serait stockée dans des fûts inox (pas de vieillissement, elle reste en « compte 0 »), et une autre serait mise en vieillissement. Le BNIC réfléchit à un cadre réglementaire pour encadrer et sécuriser cette pratique (une expérience antérieure avait échoué, le stock ayant finalement été vendu hors cadre).
[ Source: cognac-world.com ]