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Boisson énergisante
Entre 1995 et 2007, le nombre de canettes de Red Bull vendues en Suisse est passé de 9 à 91 millions! La boisson existe en fait depuis 1987 et s'est vendue sous le manteau jusqu'en 1995. Un marché noir et un phénomène de bouche à oreille qui ont permis à la marque autrichienne de s'envoler littéralement. Les technofreaks et autres nightclubbers n'ayant pas attendu la commercialisation officielle pour se procurer le précieux élixir.
«A la base, le Red Bull n'avait rien pour plaire, explique Patrick Colelough, codirecteur de CREA, l'école genevoise de création publicitaire qui ouvrira ses portes en avril. Il n'était pas spécialement bon, pas beau et assez cher par rapport à un soda classique. Mais la marque a profité de cette prohibition pour s'implanter sur le marché.
Interdite longtemps dans de nombreux pays européens à cause de sa composition extrême (lire ci-contre), cette boisson n'a à l'heure actuelle toujours pas droit de cité en France, pays ayant refusé d'assouplir sa législation. Cet interdit a permis au phénomène Red Bull de s'installer et de faire naître des légendes urbaines copieusement propagées sur internet. «Le mélange de Red Bull et de vodka censé procurer des effets semblables à ceux de l'ecstasy ou encore la mort supposée de certains consommateurs sont certaines des rumeurs ayant piqué la curiosité des jeunes, poursuit Patrick Colelough. On appelle ça du buzz (ndlr: bruit en anglais) marketing, c'est-à-dire de la publicité virale. C'est une façon de communiquer très efficace.»
Marché en expansion
L'arrivée sur le marché ces dernières années d'une pléthore d'autres boissons énergisantes n'a pas coupé les ailes au taureau: entre 2006 et 2007, ses ventes ont augmenté de 11%. Cette invasion du marché a accentué la banalisation de cette consommation.
Coop et Migros affirment que la commercialisation, en 2005, de leurs propres boissons à prix plancher n'a pas fait de tort aux ventes du pionnier en la matière dans les magasins. «Ce marché est en pleine croissance. Surtout depuis l'an dernier», confirme Martina Bosshard, porte-parole de Migros. Même son de cloche du côté du distributeur de Mad Drink, boisson commercialisée en Suisse depuis 2006. «Nous avons vendu 970 000 canettes la première année, explique le directeur des ventes Charles-Edouard Jaggi. L'an dernier, nous avons progressé de 34%.»
Plus étonnant encore, en septembre 2006, la marque de jus de fruits biologiques Biotta, connue pour prendre soin de la santé de ses clients, a lancé un cocktail surcaféiné, le Biotta , Bio Energy. Il se place déjà à la troisième position des meilleures ventes de la marque.
C'est qu'avec des promesses de force, de vitalité et des slogans racoleurs, le public cible, les 15 à 29 ans, se laisse facilement séduire par ces sodas aussi excitants que caloriques. «Leurs noms ressemblent à ceux des groupes de rock, note Patrick Colelough. Les couleurs utilisées sont métalliques, les logos font parfois penser à des tatouages et ressemblent à ce qu'on retrouve sur les snowboards. La consommation de ces sodas s'est d'ailleurs totalement banalisée, les jeunes boivent ça comme de l'eau!»
Source : 24heures.ch
«A la base, le Red Bull n'avait rien pour plaire, explique Patrick Colelough, codirecteur de CREA, l'école genevoise de création publicitaire qui ouvrira ses portes en avril. Il n'était pas spécialement bon, pas beau et assez cher par rapport à un soda classique. Mais la marque a profité de cette prohibition pour s'implanter sur le marché.
Interdite longtemps dans de nombreux pays européens à cause de sa composition extrême (lire ci-contre), cette boisson n'a à l'heure actuelle toujours pas droit de cité en France, pays ayant refusé d'assouplir sa législation. Cet interdit a permis au phénomène Red Bull de s'installer et de faire naître des légendes urbaines copieusement propagées sur internet. «Le mélange de Red Bull et de vodka censé procurer des effets semblables à ceux de l'ecstasy ou encore la mort supposée de certains consommateurs sont certaines des rumeurs ayant piqué la curiosité des jeunes, poursuit Patrick Colelough. On appelle ça du buzz (ndlr: bruit en anglais) marketing, c'est-à-dire de la publicité virale. C'est une façon de communiquer très efficace.»
Marché en expansion
L'arrivée sur le marché ces dernières années d'une pléthore d'autres boissons énergisantes n'a pas coupé les ailes au taureau: entre 2006 et 2007, ses ventes ont augmenté de 11%. Cette invasion du marché a accentué la banalisation de cette consommation.
Coop et Migros affirment que la commercialisation, en 2005, de leurs propres boissons à prix plancher n'a pas fait de tort aux ventes du pionnier en la matière dans les magasins. «Ce marché est en pleine croissance. Surtout depuis l'an dernier», confirme Martina Bosshard, porte-parole de Migros. Même son de cloche du côté du distributeur de Mad Drink, boisson commercialisée en Suisse depuis 2006. «Nous avons vendu 970 000 canettes la première année, explique le directeur des ventes Charles-Edouard Jaggi. L'an dernier, nous avons progressé de 34%.»
Plus étonnant encore, en septembre 2006, la marque de jus de fruits biologiques Biotta, connue pour prendre soin de la santé de ses clients, a lancé un cocktail surcaféiné, le Biotta , Bio Energy. Il se place déjà à la troisième position des meilleures ventes de la marque.
C'est qu'avec des promesses de force, de vitalité et des slogans racoleurs, le public cible, les 15 à 29 ans, se laisse facilement séduire par ces sodas aussi excitants que caloriques. «Leurs noms ressemblent à ceux des groupes de rock, note Patrick Colelough. Les couleurs utilisées sont métalliques, les logos font parfois penser à des tatouages et ressemblent à ce qu'on retrouve sur les snowboards. La consommation de ces sodas s'est d'ailleurs totalement banalisée, les jeunes boivent ça comme de l'eau!»
Source : 24heures.ch