#HCCGP2018 #HAVANACLUBGP #CUBAMODERNA #PUREMENTCUBAIN

Johnson Wisdom Dogbey (Ghana), Ninon Fauvarque (France) et Stepan Abrahamyan (Arménie)
Placé sous le signe de Cuba moderna afin de pousser les compétiteurs à fuir les clichés, le Grand Prix 2018 tournait aussi son attention vers le développement durable : il était question de réutiliser des ingrédients et d’éviter l’utilisation unique. Pour les mettre dans l’ambiance, ils suivirent donc dès le premier jour une conférence du duo Trash Tiki (Kelsey Ramage et Iain Griffiths, du Dandelyan de Londres) sur le recyclage adapté aux ingrédients du bar. Le lendemain, c’est l’exploitant d’une ferme écologique cubaine qui leur présenta ses produits - ceux avec lesquels ils devraient élaborer leurs cocktails, puisqu’il était interdit d’amener quoi que ce soit dans les valises. Le professeur Charles Spence, spécialiste de la psychologie expérimentale à Oxford, expliqua aussi comment jouer avec les sens des consommateurs (clients ou… juges).

Anistatia Miller et les participants à l'hôtel Nacional
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Ces séminaires spécifiques étaient accompagnés d’autres plus traditionnels, notamment sur l’histoire du rhum cubain. Enfin, la typique visite à la distillerie fut suivie d’une rencontre passionnante avec le Maestro del Ron (maître rhumier) Asbel Morales. Si le programme était déjà très intense, ce n’était rien comparé à ce qui attendait les compétiteurs pour la demi-finale : la création en trois heures d’un cocktail à base des ingrédients mis à leur disposition. Ils se souviendront longtemps de cette après-midi fiévreuse !

Asbel Morales, Maître rhumier Havana Club
La demi-finale eut lieu le lendemain, mercredi 31 mai, au Vista Mar, un restaurant installé dans une magnifique villa des années’50 avec vue sur mer. Cadre idyllique mais beaucoup de stress pour les 41 hommes et femmes à passer devant un jury composé d’experts tels qu’ Audrey Saunders, Jared Brown ou notre Carina Soto Velasquez.
Un second jury, mené par Charles Spence était installé sur la terrasse. Sa mission ? Emettre un jugement sur le cocktail sans avoir assisté à la présentation ni connaître la recette. Ce soir-là, il n’en restait plus que 10, après l’annonce faite par Anistatia Miller,
la présidente du jury. Le lendemain, la même chose les attendait : trois heures pour créer un nouveau cocktail à base de Havana Club 7 ou réaliser une version ‘augmentée’ de celui de la 1/2 finale.
Un second jury, mené par Charles Spence était installé sur la terrasse. Sa mission ? Emettre un jugement sur le cocktail sans avoir assisté à la présentation ni connaître la recette. Ce soir-là, il n’en restait plus que 10, après l’annonce faite par Anistatia Miller,
la présidente du jury. Le lendemain, la même chose les attendait : trois heures pour créer un nouveau cocktail à base de Havana Club 7 ou réaliser une version ‘augmentée’ de celui de la 1/2 finale.
1/2 FINALE A VISTA MAR
C’est dans le cadre du mythique Hôtel Nacional qu’eut lieu la finale. Tour à tour, les 10 finalistes présentèrent leur cocktail. Dans la salle, une partie de l’assistance avait été sélectionnée pour décerner le prix du public. De là, on ne détectait aucun stress. Chacun s’acquitta admirablement de sa tâche. Mais c’est la règle du genre : il fallait bien un vainqueur. Le soir, lors d’un dîner de gala agrémenté par l’intervention d’artistes de Havana Cultura, le verdict tomba. Vous le connaissez déjà : Ninon Fauvarque, de La Queue du Coq à Annecy, rafla la mise: le prix du jury à l’aveugle, le prix du public et surtout, le Grand Prix. La jeune barmaid repart avec un trophée, une bouteille de Havana Club Maximo et le financement de son projet professionnel par l'organisation du Grand Prix. L’Arménie, avec Stepan Abrahamyan et le Ghana, avec Johnson Wisdom Dogbey, finissaient en seconde et troisième place. Mais c’était vraiment l’année de la France ...
@FrançoisMonti
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