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Pernod choisira sa vodka

Rédigé par Le 27 Septembre 2007





Pernod choisira sa vodka
Patrick Ricard, lors de la présentation des résultats de l’exercice 2006-2007 a confirmé qu’il cédait les rênes du groupe familial à un manager extérieur, Pierre Pringuet. Extérieur à la famille, mais pas au groupe, puisque le polytechnicien travaille pour les Ricard depuis deux décennies. Annoncé depuis plusieurs mois, le passage de témoin se fera fin 2008. Une transition en douceur qui témoigne de l’habilité de Patrick Ricard. Car cet homme est un malin. Sans doute l’un des meilleurs patron du CAC 40, indice dont il avait été curieusement sorti au début des années 2000 quand on n’avait d’yeux que pour les high tech et internet. Son coup de génie, mené en tandem avec Pringuet, fut l’acquisition, à cette époque d’une grande partie de Seagram puis, en 2005, d’Allied Domecq.

Le fils de Paul Ricard aura ainsi fait du champion de l’anisette une multinationale, numéro deux mondial des spiritueux dont le chiffre d’affaires dépasse les 6,4 milliards d’euros. La capacité du groupe a mener des opérations de croissance externe devrait à nouveau être mise à l’épreuve avec un deal attendu dans la vodka, ou Absolut et Stolichnaya sont à vendre. Le track record de Pernod Ricard étant favorable, il n’y a pas de raison que l’annonce de l’une ou l’autre (la direction du groupe a bien précisé, que ce sera l’une ou l’autre, mais pas les deux) de ces opérations ne provoque de baisse durable du cours.

Quand aux fondamentaux, ils sont excellents. Le résultat 2006-2007 est en hausse de 24% à 833 millions d’euros, mieux que l’objectif de 20% que s’était assigné le groupe. L’alcool est une activité très profitable avec une marge brute qui dépasse les 59%. La valeur est si belle, que nombre d’analystes s’attendaient à des résultats encore meilleurs que ceux publiés hier. Ce qui explique le repli du titre. Il est temps de se servir un petit coup de Pernod comme l'a fait Albert Frère, qui s'est pris une rasade de 5% du capital en mars dernier. Le titre est cher, mais conserve un très beau potenitel selon le consensus de Challenges.

Source : bourse.blogs.challenges.fr