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Suisse : Un arsenal de lois contre l’alcoolisme des jeunes

Rédigé par Le 23 Août 2007


Les jeunes aiment se prendre des bitures express, et ils y sont encouragés par les pratiques de certains établissements. Les autorités politiques et sanitaires tentent tant bien que mal d’enrayer cette tendance.





Suisse : Un arsenal de lois contre l’alcoolisme des jeunes
> Photo : Keystone

Le phénomène inquiète. Venue des pays anglo-saxons, la pratique qui consiste à se saouler le plus vite possible fait des émules en Suisse aussi. Les effets peuvent être ravageurs. En mars, un Allemand de 16 ans est ainsi mort après avoir ingurgité 50 verres de tequila. Cette tendance est d’autant plus préoccupante qu’elle est encouragée par les offres de certains bars ou boîtes de nuit, qui proposent de l’alcool à volonté pour un prix forfaitaire. On appelle cela le «binge drinking». D’autres encore offrent les boissons aux jeunes femmes ou aux personnes déguisées, par exemple.

«Ces consommations massives et ponctuelles d’alcool par les jeunes sont très inquiétantes, car à terme elles peuvent conduire à l’accoutumance, autrement dit à l’alcoolisme», souligne Michel Graf, directeur de l’Institut suisse de prévention de l’alcoolisme (ISPA).
Arsenal législatif

Afin de lutter contre le goût des jeunes pour la biture express, les autorités sortent leur arsenal législatif. Le canton de Berne veut interdire le «binge drinking». De son côté, la Régie fédérale des alcools s’en prend aux «happy-hour», ces périodes de rabais sur les boissons d’une ou plusieurs heures. Enfin, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) veut étendre à toute la Suisse la loi genevoise interdisant la vente d’alcool à l’emporter entre 21h et 7h.

L’ampleur du phénomène des soirées «binge drinking», encore nouveau et peu répandu en Suisse, est difficile à mesurer. D’autant que la législation comporte des zones grises. «J’ai eu connaissance de telles soirées, mais elles étaient pseudo-privées, par exemple des fêtes d’étudiants ou des anniversaires», souligne Stéphane Caduss, chargé de prévention à la Fondation vaudoise contre l’alcoolisme (FVA). Or, les soirées privées ne sont pas concernées par la loi sur les débits de boisson. «Un patron de bar pourrait y perdre sa patente, puisque les rabais sur l’alcool fort sont interdits, de même qu’il est interdit de servir de l’alcool à une personne en état d’ébriété. Et vendre de la bière à volonté contreviendrait à la loi qui oblige de proposer au moins trois boissons moins chères que l’alcool le meilleur marché».

Source : tribune de Geneve