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Dans sa patrie d'origine, le cognac reste engoncé dans un statut de digestif et d'ingrédient pour la cuisine... Depuis toujours, il a été mis à toutes les sauces. Expert en la matière, Fernando Castellon a relaté le rôle historique du cognac dans les cocktails lors d'une passionnante conférence, organisée jeudi par le Bureau national interprofessionnel du cognac dans le cadre de Blues passions.
« La première mention du mot ''cocktail'' remonte à 1803, dans un journal américain. Auparavant, il y avait le terme ''punch''. En 1768 apparaît le ''mint julep'', initialement à base de menthe et de ''cognac brandy''. Il devient la boisson d'été favorite des Américains. Pendant la prohibition, vers 1920, les consommateurs se réfugient à Cuba. La recette prend alors trois variantes, avec du cognac, du rhum ou en mojito », retrace Fernando Castellon.
À l'origine du mojito
En 1806, en réponse à la question d'un lecteur, un journal décrit pour la première fois le cocktail : « une boisson stimulante à base d'alcool, de sucre et de ''bitters''», des formules médicinales au début. Le plus connu est l'angostura. La pratique est intimement lié à l'usage de la glace, le cocktail doit se boire froid. De 1805 à 1855, elle est importée, jusqu'à l'invention de la machine à glace par John Gorie.
Le premier livre sur les cocktails date de 1862. Les « boissons américaines » débarquent en France via l'Exposition universelle à Paris, en 1867. Un certain Louis Fouquet, qui ouvrira deux ans plus tard le célèbre établissement parisien portant son nom, publie en 1897 le premier ouvrage sur le sujet en français.
La volonté du Bnic de promouvoir les mélanges pour relancer le marché français puise dans un lointain passé. « Prenez le cognac Canada Dry. En 1880, on consommait du brandy avec du ginger ale. Les jeunes eaux-de-vie ont toujours été mélangées », note Fernando Castellon.
> Suite de l'article de Philippe Menard - sudouest.com
« La première mention du mot ''cocktail'' remonte à 1803, dans un journal américain. Auparavant, il y avait le terme ''punch''. En 1768 apparaît le ''mint julep'', initialement à base de menthe et de ''cognac brandy''. Il devient la boisson d'été favorite des Américains. Pendant la prohibition, vers 1920, les consommateurs se réfugient à Cuba. La recette prend alors trois variantes, avec du cognac, du rhum ou en mojito », retrace Fernando Castellon.
À l'origine du mojito
En 1806, en réponse à la question d'un lecteur, un journal décrit pour la première fois le cocktail : « une boisson stimulante à base d'alcool, de sucre et de ''bitters''», des formules médicinales au début. Le plus connu est l'angostura. La pratique est intimement lié à l'usage de la glace, le cocktail doit se boire froid. De 1805 à 1855, elle est importée, jusqu'à l'invention de la machine à glace par John Gorie.
Le premier livre sur les cocktails date de 1862. Les « boissons américaines » débarquent en France via l'Exposition universelle à Paris, en 1867. Un certain Louis Fouquet, qui ouvrira deux ans plus tard le célèbre établissement parisien portant son nom, publie en 1897 le premier ouvrage sur le sujet en français.
La volonté du Bnic de promouvoir les mélanges pour relancer le marché français puise dans un lointain passé. « Prenez le cognac Canada Dry. En 1880, on consommait du brandy avec du ginger ale. Les jeunes eaux-de-vie ont toujours été mélangées », note Fernando Castellon.
> Suite de l'article de Philippe Menard - sudouest.com